Rencontre Littéraire : Le poète Snayder Pierre Louis dit tout!

 

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Rencontre Littéraire : causerie avec le poète Snayder Pierre Louis autour de son oeuvre.

Dans le cadre de sa rubrique « Rencontre Littéraire », Le Temps Littéraire jette l’ ancre dans l’univers océanique du poète Snayder Pierre Louis qui profite bien de l’instant pour nous parler de ses joies et démons qui tournent autour de sa perception de la littérature, de son oeuvre et de ses ambitions.

Le Temps Littéraire : Bonjour Snayder Pierre Louis dit Le voyageur des mots. Pourquoi ce pseudonyme? Parle nous un peu de toi?
Snayder P Louis: Je suis poète et journaliste haïtien. En compagnie avec le professeur-écrivain et journaliste Marc Exavier, j’anime l’émission « LECTURE ET COMPAGNIE » sur radio Espace 94.1 FM chaque dimanche, de 11h à 13h. Je suis auteur des recueils «KADANS KÈ, QUE LES MOTS SE SOUVIENNENT, et LE MUR BLANC DE TON NOMBRIL.»

J`ai participé à diverses projets collectifs en Haïti qu’à
l’étranger, comme «Des mots pour nourrir la vie», publié en 2016, sous la direction de Selmy Accilien et Eland Guerrier. «Écrire pour ne pas oublier», un collectif de 34 plumes en mémoire des victimes de l’ouragan Matthew, sous la direction d’Adlyne Bonhomme, publié chez les éditions Inferno en avril 2017.

J`utilise Snaypi, c`est un moyen de lier mon prénom « Snay » et mon nom « pi ». Le voyageur des mots, ce sera peut être la définition de ma vie. Car je veux vivre que de la littérature. De la lecture et de l`écriture.

L-T: Quel rapport arrives tu à définir avec la littérature ?

S P L: La litterature est avant tout, pour moi, un monde de partage. Je pense qu`il ya un rapport de mère et fils. La mère est là pour nourrir son fils. Et le dernier, doit travailler pour embellir sa mère.

L-T: Tu as déjà publié plusieurs recueils de poésie, et participé à de multiples collaborations, comment vis tu l’expérience de publication en Haïti?

S P L: Publié deux titres à compte d`auteur, une belle experience. J`ai beaucoup lutté pour la promotion, dans un pays où le lectorat est restreint. Une partie de ce lectorat est aussi des auteurs.

L-T: Vis tu de ton art (la poésie)? Ou es tu bien obligé de faire autre chose pour vivre?

SPL: En Haiti, c`est difficile pour un jeune de vivre seulement de l`art. Je suis journaliste.

L-T: Quels sont les différents auteurs (poètes ou d’autres) que tu considères comme des modèles? Inscris tu ton oeuvre dans une lignée poétique (une école ou un courant littéraire) ?

SPL: Mes auteurs préférés…. Émile MARTEL (il a écrit un ouvrage que j’aime beaucoup, titré « Briser le code »), Jacques PREVERT, Victor Hugo, les fleurs du mal de Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud dans « le bateau ivre”, et bien sûr quelques poètes Haïtiens comme Jeudinema (Auteur du livre Gouyad legede), Éveline TROUILLOT, Anthony Phelps dans ‘’ Mon pays que voici. Suivi de: les Dits du fou-aux-cailloux’’, Georges CASTERA avec son fameux « les cinq lettres » etc.
Je ne veux pas m`inscrire dans un courant. J`attend les critiques litteraires.

L-T: Le mot de la fin serait quoi? As tu , Snayder, des projets à venir que tu pourrais partager avec ton lectorat ?

SPL: J`ai le grand projet, POEMES A DEUX BRAS, regroupant huit poètes, quatre haïtiens et quatre poètes de la République populaire du Congo. MA NUIT EST UNE GOUTTE DE PLUIE, mon quatrième titre qui devrait être prêt pour la rentrée litteraire janvier 2018.

Propos recueillis par Roberto Louis-Charles
Journaliste littéraire
@LetempsLitteraire

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